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les pilotes de ligne
13 juillet 2014

salon Farnerbourg

Challenges > Entreprise > Aéronautique : les 5 questions chaudes du salon de Farnborough
Aéronautique

Pour tous les passionnés de l’aviation civile et militaire, c’est la fin d’une longue attente. Le salon aéronautique de Farnborough, qui se tient tous les deux ans près de Londres en alternance avec celui du Bourget, ouvre ses portes ce lundi 14 juillet, pour une semaine. Cette année, entre les annonces de commandes et de nouveautés et les démonstrations en vol,  le programme s’annonce chargé. Du possible A330 NEO à la présence (ou non) du chasseur américain F-35, revue de détail des 5 sujets brûlants de ce millésime 2014.

1. Faut-il s’attendre à des méga-commandes?

La prise de commandes assez moyenne des avionneurs sur le premier semestre 2014 fait craindre un millésime bien moins excitant que le dernier salon du Bourget (908 commandes pour Airbus et Boeing). Après des années de commandes record, les deux géants doivent désormais avant tout penser à livrer les 10.800 avions de leurs carnets de commandes. Mais le salon devrait tout de même avoir son lot d’annonces : une possible commande de 200 A320 NEO par la compagnie indienne IndiGo est ainsi évoquée par Bloomberg. "Même si 2014 n’est pas une année aussi flamboyante que 2013, ce sera néanmoins une bonne année", assurait le PDG d’Airbus Fabrice Brégier dans Les Echosle 8 juillet. Quant à la possibilité d’une bulle de commandes qui serait prête à exploser, les spécialistes n’y croient pas. "Le trafic aérien affiche unecroissance constante, il faut servir ce marché, assure Philippe Boissat, consultant senior Aerospace et Défense chez Deloitte. L’aéronautique n’est pas un marché de spéculation."

 
 
2. Airbus va-t-il lancer un A330 NEO ?

C’est la grande question du salon. Après le carton commercial de l’A320 NEO, version remotorisée du monocouloir best-seller d’Airbus (2.843 commandes), la tentation est grande d’appliquer la même recette au long-courrier A330. Pourquoi? D’abord parce que le biréacteur commence à vieillir face à un Boeing 787 flambant neuf, et plus sobre en carburant de 10 à 12%. Ensuite parce que des compagnies et loueurs pressent Airbus de remotoriser son long-courrier, notamment AirAsia et Delta Airlines. Enfin parce que le remplaçant désigné de l’A330, l’A350-800 (plus petite version du nouveau long-courrier d’Airbus) est pour l’instant un échec commercial, avec un carnet de commandes passé de 140 à 34 avions en trois ans.

Autant d’arguments qui renforcent la probabilité d’une annonce prochaine sur l’A330 NEO : "Si nous lancions ce programme, cet avion aurait beaucoup de succès, assure Fabrice Brégier au quotidien allemandHandelsblatt. Les gros clients nous disent que nous pourrions vendre largement plus de 1.000 exemplaires de l'A330 NEO.Si le lancement du programme ne fait plus guère de doute, Airbus veut s’assurer de la viabilité économique du projet en glanant le plus de commandes possibles avant son lancement officiel, un peu comme l’avait fait Boeing l’année dernière pour ses 787-10 et 777X. Bloomberg anticipait le 9 juillet une annonce officielle au salon de Farnborough.

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